Rencontre avec Philippe Boxho

Véritable star des réseaux, Philippe Boxho est le médecin légiste le plus connu de Belgique. Sa dernière interview réalisée avec Guillaume Pley pour la chaine Youtube Legends comptabilise plus de 5,3 millions de vue. Récemment, il était de passage en Gaume, à Chiny, pour une rencontre animée par Michel Roiseux, suivie d’une séance de dédicaces. Au total, 400 personnes ont assisté à cette soirée, mêlant questions-réponses et anecdotes, le tout saupoudré d’une bonne dose d’humour ! 

Après une si longue carrière, avez-vous l’impression d’avoir tout vu ?

Non, non, non. Tout d’abord, ma carrière j’ai l’impression de l’avoir commencée hier, même si c’est il y a 33 ans. Plus le temps passe, plus on se rend compte que l’on n’a jamais tout fait. Il y a toujours de quoi nous étonner. Et heureusement, sinon le métier serait monotone à mourir, c’est le cas de le dire.

Si demain, un de vos proches ou un de vos enfants vous dit : « Je veux être médecin légiste », vous lui répondez quoi ?

Je leur dirai : allez-y, c’est un beau métier. 

Quelles sont les qualités pour être un bon médecin légiste ?

Il faut avoir beaucoup de patience. Il faut surtout avoir un grand sens de l’observation et être capable de laisser de côté les tracas de la vie pour se concentrer vraiment sur le corps et l’examiner point par point pour relever toutes les petites traces, les petites lésions. Parfois, c’est un détail qui fait que l’on tombe sur la poule aux œufs d’or.

Que ce soit dans vos livres ou dans vos différentes interviews, vous avez l’air très détaché. Est-ce votre personnalité ou c’est le métier qui fait ça ?

C’est ma personnalité, mon tempérament. On a chacun notre façon d’être, certains sont plus ouverts ou extravertis que d’autres. Je trouve qu’en médecine légale, nous reflétons bien la population en général. Il n’y a pas de moule « médico-légal ». 

Avez-vous l’impression que votre notoriété, vos livres et vos différentes interventions dans les médias ont « dépoussiéré» un peu ce métier de médecin légiste ?

 Ah, je l’espère !

Est-ce que le crime parfait existe ? 

Je ne peux pas vous dire lequel puisqu’il est parfait. S’il n’était pas parfait, je le saurais, mais bien évidemment qu’il existe. Cela dépend notamment de savoir si le cadavre est examiné par un légiste ou non. On ne fait bien que ce l’on fait d’habitude comme je dis toujours. 

Vous avez sorti 3 livres : “ La mort en face ”, “ Les morts ont la parole ” et “ Entretien avec un cadavre ”. Y a-t-il des histoires que vous n’avez pas encore racontées ? 

Je suis arrivé au bout de ce que j’avais en tête. Maintenant, si je veux vraiment retrouver des histoires, il faut que j’aille dans ma cave et que j’aille exhumer des dossiers dont je ne me souviens pas. 

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