C’est en 2012, alors qu’on célébrait le centenaire du naufrage du Titanic, que David Falconetti, Patrick Lamberty et Benoit Letêcheur engagent de nouveaux collaborateurs afin de lancer Inside Magazine. Loin de prendre l’eau, Inside se fraye doucement mais sûrement un chemin vers le cœur des lecteurs et des annonceurs. D’année en année, le magazine se développe: publi-reportages, publicités, bons plans, reportages-photos, découvertes mensuelles, portraits, interviews…, l’information locale s’y décline sous toutes ses formes. Pour célébrer le n°100, nous avons interviewé deux des patrons d’Inside.
On fête le numéro 100 ! Quand vous regardez en arrière, ça vous fait quoi ?
Patrick Lamberty : Beaucoup de nostalgie en pensant à toutes les personnes ayant collaboré à l’élaboration du magazine. Et ravi d’avoir réussi ce pari.
David Falconetti : Je regarde plutôt vers l’avant, je me dis qu’il y a de superbes choses à faire, que le magazine est en perpétuelle évolution, et que je suis enchanté de l’impact qu’il a pour nos clients et de l’attente qu’il provoque chaque mois pour nos lecteurs.
Qu’est-ce qui vous a motivé à lancer Inside Magazine ?
David : Il nous semblait intéressant d’aborder la communication de manière différente, en offrant la parole aux clients. On voulait aborder avec eux de manière ludique, les choix de produits, matériaux, leurs aspirations, projets plutôt que d’une éventuelle remise comme l’aborde, en général, la presse publicitaire. Et manifestement, la formule plait.
Patrick : On s’était déjà essayé à la publication d’un magazine avec L’Info de la Maison. Nous n’avons sorti que deux numéros considérés comme trop « simplistes » et pas assez aboutis. D’où le développement d’un « vrai » magazine.
Comment a évolué le magazine ? Quelles sont les différentes étapes par lesquelles vous êtes passés ?
David : Le magazine n’a cessé d’évoluer grâce, notamment, à nos collaborateurs qui ont toujours eu la liberté et le loisir d’imposer leurs idées, tant sur le contenu que sur l’identité graphique du média.
Patrick : Il a évolué tout naturellement au gré des améliorations techniques et des goûts et talents de chacun. Différentes crises sont apparues et ont ralenti certaines idées. Mais la nouvelle mouture 2021 convient très bien, pour l’instant du moins.
Un petit mot sur l’équipe, d’hier et d’aujourd’hui ?
David : Je ne suis pas adepte du turn-over. Chaque collaborateur a été, est et sera important. Lorsqu’un collaborateur nous rejoint, j’ai toujours le même discours car le souhait est de collaborer sur le très long terme pour autant que chacun respecte les valeurs humaines ainsi que celles de l’entreprise. Et de manière générale, ça se passe très bien. L’équipe en place est magnifique, très aboutie, complémentaire et solidaire, prête à affronter vents et marées.
Patrick : De l’équipe de départ, Michaël Lehardy et Hélène Doumont sont toujours là. D’autres collaborateurs ont pris d’autres chemins. Chacun a toujours pu apporter sa touche personnelle. Les décisions se font en équipe.
À l’époque du lancement d’Inside, comment imaginiez-vous l’avenir ?
David : Honnêtement et sans prétention, j’étais très confiant. Le premier numéro était déjà un joli concentré de ce que l’avenir nous réservait. Ça n’a pas été simple mais rapidement les clients ont adhéré et le magazine a trouvé son public. Certains lecteurs nous témoignent encore aujourd’hui de l’affection qu’ils portent au magazine, c’est hyper valorisant. D’autres nous ont avoué avoir conservé pratiquement tous les numéros.
Patrick : Il est toujours difficile de se projeter très loin dans l’avenir. Mais tout a toujours été étudié et tout a toujours été mis en œuvre pour que ce que l’on entreprenne soit un succès. Les difficultés de départ ne doivent en aucun cas vouer un projet à l’échec. Il faut rectifier les erreurs et avancer, sans s’entêter dans des missions impossibles.
Quelle est la chose dont vous êtes le plus fier ?
Patrick : Si le mot « familiale » qualifie beaucoup d’entreprises, il règne en maître chez Inside Communication, avec les disputes, les joies et les dés-accords qui en découlent.
David : Je suis particulièrement fier de l’équipe mise en place. Les compétences de celle-ci sont reconnues dans la profession. Nous mettons un point d’honneur à satisfaire nos clients avec un focus sur la qualité et la réussite des campagnes mises en place.
Quel est l’échec qui vous a fait avancer ? Un conseil pour les jeunes entrepreneurs ?
Patrick : Les échecs, nous en avons connus. Mais nous avons toujours su les modifier et les rendre « plus mieux ».
David : Les échecs font évoluer, c’est l’addition de ceux-ci qui nous ont permis d’évoluer pour devenir une agence de communication à 360° appréciée et reconnue. À ma connaissance, nous sommes, à Luxembourg et dans la grande région, les seuls à proposer l’ensemble des services liés à la communication dans une seule et même structure. Chaque projet, chaque client est unique et nous prenons le temps et l’écoute nécessaires pour répondre à ses besoins et proposer la stratégie adéquate. Aujourd’hui, nos équipes peuvent répondre positivement à toutes demandes. Cela va de la réflexion complète -logos, branding et campagne publicitaire- au sens large, à la création print et la mise en place digitale… jusqu’à la distribution d’imprimés ou folders, si besoin.
Quels sont vos futurs projets ?
Patrick : Il y a encore des projets qui ne sont pas arrivés à maturité. Consolidons leurs bases et avançons. « Lorsque le sage montre la lune, l’imbécile regarde le doigt ». Essayons d’être sage…
David : Ils sont nombreux, nous n’avons pas encore écrit tous les chapitres de notre livre, mais chuuuut… les paroles s’envolent et les écrits…
