Le dimanche 26 septembre dernier se déroulait un match de football sur le terrain B de Messancy à la différence près qu’il s’agissait de football américain ! Les zèbres messancéens laissaient donc place aux Iron Bucks pour une première qui a attiré pas mal de monde. Le match qui les opposait aux Knights de Mons s’est soldé par une petite défaite 6-8, mais l’essentiel de l’après-midi était ailleurs et augure de belles promesses pour le futur de ce sport dans la province.
Entretien avec Thibault Braem :
Quel est ton rôle au sein du club ?
J’ai repris la présidence des Bucks en 2019 et je suis au club depuis 2017, année de sa création à Arlon.
Ça a toujours été les Iron Bucks ?
Il y avait déjà une équipe il y a quelques années, les Razorback, qui ont depuis arrêté. Il est vrai qu’on nous demande souvent si on a reprit ce club mais il n’en est rien. Nous sommes un tout nouveau club dans la région, on est d’ailleurs, à l’heure actuelle, le seul dans la province de Luxembourg.
Comment tout s’est mis en place ?
C’est compliqué, très compliqué! Le sport n’est pas spécialement connu dans la province. Du coup, on manque de visibilité au niveau médiatique…. Ce qui complique notre recrutement. On doit mettre beaucoup d’affiches ici et là afin d’être vu. Comme tout le monde, on utilise les réseaux sociaux ou le bon vieux « bouche à oreille » pour essayer de se faire connaitre, mais ce n’est vraiment pas évident.
Si on doit comparer la période où tu as repris le club (2019) et aujourd’hui, y vois-tu des signes encourageants pour le futur ?
Cela a quand même beaucoup évolué depuis nos débuts. On a aujourd’hui des coaches pour chaque poste. On a enfin notre terrain ici à Messancy, ce qui n’était pas le cas dans le passé. On fait partie de la commune d’Arlon mais étant donné le manque de terrains disponibles dans le chef-lieu, on s’est délocalisé et Messancy nous a accueilli. On a aussi investi dans du matériel de base grâce à certains sponsors comme MCS Technic. On essaye de faire rentrer de l’argent comme on peut que ce soit via le sponsoring ou les cotisations des joueurs par exemple. On a aussi dû payer pour rentrer dans la ligue, car cela ne se fait pas gratuitement. On est un petit club en formation, donc oui petit à petit les choses évoluent et c’est positif mais ce n’est que le début.
Les problèmes que tu rencontres dans la province sont-ils les mêmes que dans le reste de la Belgique ou sommes-nous un cas isolé ?
À Liège, il y a trois clubs par exemple. Après je ne crache pas dans la soupe, je ne sais pas si l’herbe est plus verte ailleurs.
Quels sont vos projets futurs ?
Ici on vient de créer notre équipe senior, avec comme but principal, l’entrée en ligue, ce qui sera le cas dès 2022. On veut aussi rapidement monter une équipe de jeunes !
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