« Peut-on se résigner à l’oubli – l’oubli même de femmes pourtant célèbres qui, par leur engagement, souvent leur résistance, ont marqué notre histoire ? » C’est la question que s’est posée Sophie Pirot dans sa série picturale ‘Memento Mori’ : des oeuvres expressives qui racontent l’histoire de femmes hors du commun et représentent l’effet du temps sur leur mémoire.
La peintre de l’évanescence et du devoir de mémoire a compilé tout son travail depuis trois ans dans une exposition éponyme qui touche ainsi la réminiscence de l’être. Si Sophie a entamé ce sujet à travers ses premières toiles en 2019, c’est en 2020 qu’elle l’a particulièrement approfondi. Elle confie :
« L’art était devenu ‘non essentiel’. Puisqu’on ne pouvait plus peindre pour exposer alors il fallait peindre pour dire quelque chose.«
Ce sont ainsi des pilotes, des militantes, des professeures d’université, des résistantes, des physiciennes, des infirmières, des femmes photographes, médecins et auteurs, d’ici et d’ailleurs… qui se trouvent peintes à l’huile en niveaux de gris et remarquablement dévoilées par l’artiste.
Une exposition incroyable qui a eu lieu du 13 au 21 novembre au Palais à Arlon… mettant en valeur tout l’intérêt du travail de l’art et des femmes d’hier et d’aujourd’hui.
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