Martin Charlier, alias Kiki L’Innocent, était de passage à Sélange lors du Donkey Rock Festival avec son nouveau projet : “Le Petit Martin chante le Grand Jojo”. La team Inside en a profité pour lui poser quelques questions.
Martin, tu pourrais te présenter en quelques mots ?
Mon nom c’est Martin Charlier, j’ai un surnom qui est Kiki l’Innocent, parce que j’ai démarré comme personnage de supporter de foot emblématique du Standard ainsi que de l’équipe nationale. Ce surnom me colle à la peau maintenant depuis plus d’une dizaine d’années. Sinon c’est Martin Charlier, comédien humoriste, notamment pour l’émission Le Grand Cactus sur la RTBF.
D’où vient justement ce nouveau projet, cette passion pour le Grand Jojo ?
C’était une passion que j’avais quand j’étais tout petit. D’où le nom du projet, “ Le Petit Martin chante le Grand Jojo ”. Parce que, quand j’étais petit, je pensais que c’était un métier, donc je voulais faire ça. J’ai finalement appris à connaître et à rencontrer le Grand Jojo, grâce justement à ce personnage de supporter de Kiki l’Innocent. On est devenu ami et quand il est décédé, on lui a rendu un concert-hommage avec son groupe. Ensuite, on s’est dit que l’on n’allait pas en rester là. On a donc organisé toute une tournée et pour moi c’est un kiff monstrueux !
Le Grand Jojo était évidemment pour les Mauves. Et toi, t’es pour qui ?
On se retrouvait sur l’équipe nationale. Moi j’ai plutôt la couleur des Diables Rouges, c’est-à-dire le rouge. On ne dit pas les Diables Mauves, on dit les Diables Rouges. Je suis donc un Rouge, puisque je suis Liégeois.
Justement, tu parles des Diables Rouges, on va sortir un peu du contexte musique : qu’est-ce que tu penses actuellement de nos Diables ?
Les deux derniers tournois ont été très difficiles. Au Qatar, ça a été très difficile, une grosse déception. En même temps, ce n’était pas la Coupe du Monde la plus glamour en novembre au Qatar, donc ça ne me dérangeait pas qu’ils se plantent à celle-là. Mais, au dernier Euro, on a vu quand même qu’il y avait une grosse chute de niveau par rapport à ce qu’on a connu d’eux. Je croise quand même les doigts pour l’avenir. Je ne pense pas qu’on va revivre une période comme les années 2000 où l’on ne se qualifiera plus. On va continuer à se qualifier, mais les exploits seront plus rares, je pense. Enfin, ça ne veut rien dire, on ne sait jamais.
C’est ta première fois ici au Donkey Rock Festival. Avant de venir, est-ce que tu savais où c’était Sélange ?
Non, je savais où était Messancy, mais Sélange, non. Je ne savais même pas que ça se disait « Zélange ». Moi, je disais Sélange parce que c’est un S. Je ne sais pas ce que vous foutez avec vos S et vos Z. Mais voilà, je l’ai appris pendant le concert, c’est « Zélange » et c’est très bien. Belle ambiance.
Justement, on t’a vu sur scène, on a d’ailleurs quelques prises de vue. Qu’est-ce que tu as pensé du public du Donkey Rock ?
Je l’ai trouvé très très très bien parce que, pour un dimanche après-midi où il fait chaud comme ça, ils se sont bougés et c’était tout ce qu’on voulait. C’est ça le Grand Jojo, c’est faire une grande fête, une grande farandole autour de ses chansons. Et ici, j’ai trouvé le public hyper réceptif donc je me réjouis de revenir dans la région.
Qu’est-ce que tu penses de l’organisation générale ?
Pour le moment, on a toujours été bien accueilli dans tout ce qu’on a fait et ici d’autant plus. Vraiment, une sonorisation et un matériel de pointe ! On a été choyé aux petits oignons donc c’est parfait.
Tes projets futurs c’est quoi ?
On reprend le Grand Cactus, la dixième saison, qui démarre en septembre, on continue avec le projet du Grand Jojo, puis moi j’ai toujours une émission radio les lundis soir sur Vivacité qui s’appelle « Stoemp, Pèkèt et des rawettes », qui est dédiée à tous les dialectes et les accents belges, et mon spectacle. Puis, je prépare mes vingt ans de scène, enfin on ne chôme pas, on a de quoi faire.
Propos recueillis par Inside Radio