Entre passionné de fous et producteur de spiruline…
Être fou de fous, cela existe. Et même fin fou, en tout honneur ! Christian Mariavelle, un photographe de Waltzing, est fasciné par cette famille d’oiseaux à tel point qu’il a parcouru et parcourt le monde pour les photographier, de la Bretagne bien sûr à l’Islande au Pérou, des îles Galapagos à la Nouvelle Zélande et à l’Afrique du sud.
Nathalie Houlmont raconte comment il capte par l’image ces merveilleux fous volants ou plongeants, qu’ils soient fous de Bassan, du Cap ou à pattes bleues. Autres passionnés des oiseaux, des ornithologues ont lancé sous l’aile de Natagora une antenne Aves Lorraine, en vue de s’attacher plus spécifiquement à la gent ailée, dans un but de meilleure connaissance des oiseaux, en assurant suivi et protection. Les projets ne manquent pas pour sauver ces animaux parfois si communs mais terriblement fragiles.

Autre passion, autre style
Laurent Deruette (Bellefontaine) s’est épris de la spiruline, mi-plante mi-algue, qu’il produit dans ses serres à la Civanne, entre Orsinfaing et Rossignol. Il est un des rares producteurs wallons, cette plante étant destinée à renforcer sa défense immunitaire, sa vitalité et à lutter contre certaines maladies.
Toujours dans un aspect environnemental
Jean-Claude Berguet décrit les nombreux travaux effectués au site de l’Illé, à la sortie d’Etalle vers Ste-Marie, un site qui fut voilà des siècles le second plus grand plan d’eau de Wallonie, après l’étang de Virelles. Il retrouve année après année un rôle aquatique qu’il avait perdu pour cause d’envasement et de plantation de sapins à outrance. Mais pour parfaire ses atouts en termes de biodiversité, de nouveaux aménagements étaient nécessaires.
Zapf Dingbats s’intéresse, lui, sur le genre de l’Orval, la célèbre trappiste. Doit-on l’appeler au masculin comme tout Lorrain la baptise, ou au féminin comme tous les autres s’y appliquent en choquant les gens du cru ? Voilà une explication à déguster sans modération ! Enfin, Frédéric Renauld raconte par l’image, et certaines cartes postales sont rares, le passé du Faubourg d’Arival virtonnais. Un tout autre univers et d’autres activités y étaient ancrées voici des décennies.
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